Nouveauté 2020, prise en main – Le Specialized Turbo Levo SL met les pieds dans le poids !?

Depuis quatre ans et demi maintenant, la marque Specialized est particulièrement proactive en matière de VTT à assistance électrique, avec des équipes de développement dédiées et réparties sur trois continents et fuseaux horaires différents (Suisse, USA, Taiwan).

Après s’être penchée avec une certaine réussite sur l’intégration de la batterie et la performance du moteur sur la première génération de Levo (2015), l’autonomie et l’optimisation des masses sur la deuxième génération (2018), la marque au S met les pieds dans le plat et s’attaque au principal fardeau du VTTAE : son poids.

À l’instar de ce qui s’est fait dans l’Automobile avec le downsizing – la marque dévoile un nouveau membre dans sa famille Turbo, très différent, moins puissant et plus léger, et donc complémentaire des actuels Levo et Kenevo !?… Pourquoi ? Comment ? Place au Turbo Levo SL !

 


Temps de lecture estimé : 16 minutes – Photos : Specialized / G. Perkin / E. Schoeman / J. Sullivan


 

Au sommaire de cet article :

 

[divider]Specialized Turbo Levo SL 2020[/divider]

[column size=one_half position=first ]

  • Usage All Mountain
  • Roues/pneus en 29 pouces 2.3
  • 150mm AV/ARR
  • Cadres carbone, carbone/alu, alu
  • 4 tailles en carbone, 5 en alu
  • Reach de 455mm en taille L, offset 51mm

[/column]

[column size=one_half position=last ]

[/column]

 

Dans le détail

[dropcap size=big]A[/dropcap]u premier coup oeil, initiés comme profanes pourraient se faire avoir… Est-ce un Levo 2 “classique” ? Un Stumpjumper “non assisté”?

Inspiré des lignes élancées du Levo actuel, mais significativement affiné au niveau des tubes supérieur et diagonal, le châssis du Levo SL se confond avec un VTT traditionnel comme peu d’autres VTTAE. Ce tout nouveau châssis n’a rien en commun avec le cadre du Levo 2, si ce n’est les haubans carbone du S-Works.

Grâce à des choix technologiques tranchés dont on reparlera et l’usage de fibres de carbone plus haut de gamme sur toutes les déclinaisons en fibres noires (aussi appelées Fact 11 en lieu et place des Fact 9 sur les Levo 2 hors S-Works), le cadre économise déjà quelques centaines de grammes sur la balance. À versions haut de gamme S-Works comparables, on parle d’un gain de 150g.

À côté de cela, le châssis SL s’imprègne largement de tout ce qui compose l’ADN et le succès même de la dernière génération de Levo :

 

Du moteur, justement, parlons-en !

 

[toggler title=”Un moteur exclusif” ]

L’un des secrets du Levo SL, c’est justement son moteur… Co-développé avec un grand groupe industriel allemand de l’Automobile (on s’autorise à penser dans les milieux autorisés qu’il s’agirait du groupe Mahle), Specialized en a donc la (co)paternité et l’exclusivité. En grattant un peu, on apprend qu’il s’agirait d’une exclu de 5 ans, qui permette à la marque d’apposer son logo sur le carter et de se laisser le temps de voir venir les potentielles évolutions du marché du VTTAE.

Et on parle bien là d’un réel nouveau moteur et plus “simplement” d’une programmation maison (largement plébiscitée par ailleurs dans notre grand comparatif des motorisations 2020) sur la base d’un moteur Brose existant comme c’est le cas sur le Levo classique. Nouveau moteur, nouveau moteur… Pas réellement d’ailleurs, puisque Specialized avait introduit cette nouvelle génération de motorisation Turbo SL dans le segment du vélo de Route assisté dès juillet 2019 avec la famille Creo SL. Sur sentier comme sur route bitumée, les composants du moteur sont identiques, à l’exception près du mode d’assistance à la marche supplémentaire pour la version VTT et d’une cartographie bien évidemment spécifique.

Développé dès l’origine pour être le plus léger possible (1,95kg, soit 1,1kg de moins que le moteur Spe Brose actuel) ce petit moulin compact tendance downsizing délivre une puissance maximale de 240W pour un couple de 35Nm (là où le Levo actuel offre 565W et 90Nm).

Le tout sans pour autant négliger la fiabilité. La marque annonce avoir protégé les faces exposées des roulements à la graisse marine, et faire usage de membranes internes type Gore Tex pour éviter toute infiltration en conditions humides (neige, pluie, lavage haute pression…).

À l’usage, assistance coupée ou au-delà des 25km/h réglementaires, le mécanisme d’entrainement est censé se désengager complètement offrant à ce nouveau bloc moteur une impression d’absence totale de friction. La marque dit avoir mesuré une résistance de l’ordre de 3W soit un impact insignifiant et bien inférieur à ceux engendrés par exemple par nos propres choix de dessins et pressions de pneus.

 

[/toggler]

[toggler title=”Une batterie interne de 320Wh” ]

De nos jours et pour un grand nombre de personnes, la capacité de la batterie est un critère de sélection primordial. Parfois même devant des fondamentaux comme la géométrie et la cinématique, moins faciles à appréhender. Alors sur le papier, le Levo SL a de quoi effrayer…

Il dispose d’une capacité riquiqui de 320Wh, avec une batterie interne (48V) non amovible. Là où les Spe et autres VTTAE actuels en offrent 700Wh avec batterie démontable en un rien de temps.

Dans sa chasse aux hectogrammes superflus, et du fait d’une construction moteur volontairement différente, Spe fait l’impasse sur la batterie amovible…

En revanche, en cas de besoins divers et variés (SAV, transport aérien…) il suffit de retirer trois vis (sur chaque face et sous le tube diagonal) pour avoir accès facilement à la batterie. Ainsi libéré, le moteur pivote vers l’arrière sans avoir à démonter la transmission. En revanche, cette batterie n’a pas été conçue pour être rechargée démontée.

De la recharge, justement parlons-en, grâce à un chargeur spécifique 48V, la batterie interne passe d’une charge de 3 à 100 % en 2 heures et 35 minutes.

 

[/toggler]

[toggler title=”Quand y’en a plus y’en a encore avec le Range Extender” ]

320Wh ça peut sembler peu, mais ça c’était sans compter sur la possibilité de batterie externe amovible baptisée Range Extender.

Livré de série sur certains modèles haut de gamme, et/ou disponible en magasin contre 399 euros, le Range Extender et ses 160Wh offrent 50% d’autonomie supplémentaire au Levo SL moyennant 1 kilo supplémentaire sur la balance.

Comptez 3 heures et 20 minutes pour une charge complète de 3 à 100 %. Specialized a prévu un adaptateur en forme de Y qui permet de recharger simultanément la batterie interne et le Range Extender (48V aussi), le tout en 3h20.

Notons enfin que le Range Extender peut présenter un réel intérêt pour les “grands” voyageurs à VTTAE, susceptibles de prendre l’avion. Avec le Levo SL, il est désormais possible de voyager avec son VTTAE sans batterie interne mais avec un voir deux Range Extender dans ses bagages cabine. La réglementation autorisant, avec accord préalable de la compagnie/agence de voyage, le transport en cabine de deux batteries externes de 160Wh maxi par passager.

 

[/toggler]

[toggler title=”Des détails qui vont bien” ]

Sur tout un tas de détails, on voit que le Levo SL bénéficie de l’expérience acquise par la marque avec le Levo :

Enfin, last but not least, la marque offre les mêmes possibilités de personnalisation de son assistance que sur l’ensemble de la famille Turbo, via l’excellente application Mission Control (IOS et Android), et on bénéficie des dernières évolutions (mode shuttle, Smart Control avec dénivelé…).

Actualisée, l’appli permet dorénavant d’enregistrer/sauvegarder plusieurs profils différents avec chacun des trois modes d’assistance : “la sortie vélotaff du lundi avec tels paramétrages”, “la sortie plus sportive du samedi”, etc.

Reste à voir ce que tout cela nous réserve sur le terrain !

[/toggler]

 

 

Prise en main

Me voila fin janvier à Stellenboch – Afrique du Sud (excusez du peu…) – à une trentaine de minutes en voiture de la ville du Cap. Niché au pied des montagnes, le coin regorge de vignobles mais aussi d’un beau réseau de sentiers concocté par les trailbuilders locaux.

 

Avec trois journées de ride sur place, c’est sur une grosse centaine de kilomètres que nous avons pu baptiser le Levo SL . Alors que donne ce nouveau Levo SL sur le terrain ? Pour qui, pour quoi faire ? Qu’en penser ?

Pour cette prise en main, j’ai à ma disposition l’un des “rares” Levo SL en version Expert Carbon. J’apprécie d’ailleurs l’opportunité d’essayer ici un vélo un peu plus “accessible” (8699 euros tout de même…) que les très haut de gamme S-Works que beaucoup essaye.

Le mien ne vise certainement pas le poids record de 17kg, et c’est tant mieux, de quoi mettre davantage en perspective le discours de la marque et les impressions terrain. On attaque d’ailleurs cette première journée de roulage à “vue” sans aucune donnée chiffrée au sujet du vélo.

Pour mon “mètre 78″, j’opte pour un taille L. Ça correspond aux mensurations que j’ai l’habitude de rouler.

 

[toggler title=”Premières impressions” ]

Dès les premiers tours de manivelles, l’absence de friction et le “silence” relatif de fonctionnement sautent aux yeux. C’est assez bluffant. Moteur coupé, on a vraiment l’impression de pédaler sur un gros enduro VTT classique équipé costaud. Au pédalage, moteur éteint, on ne cherche bien évidemment pas à performer mais c’est tout à fait utilisable en l’état, à plat sur la route / piste cyclable notamment.

La première journée de ride s’effectue, sans Range Extender et j’utilise les réglages “usine” pour les trois modes (Eco à 30%, Trail à 60% et Turbo à 100%). Les suivantes se font avec l’extension de batterie et des réglages custom du mode Trail (60% d’assistance / 100% de puissance).

Le moteur délivre une assistance souple et linéaire, qui engage instantanément et sans aucun à-coup. La puissance est distillée de manière naturelle et permanente quelle que soit la cadence (aussi bien à 60 que 90 tours/minutes).

Même si on sent bien que l’assistance n’égale pas ce que l’on connait du Levo 2, bien malin celui qui serait capable à l’aveugle de deviner les chiffres clés de ce nouveau bébé.

 

[/toggler]

[toggler title=”À la montée” ]

Lorsqu’il faut grimper, parfois sur des sections raides et accidentées, les modes Trail custom et Turbo se révèlent être de bons alliés. On pourrait comparer le mode Turbo au mode Tour de dernière génération chez Bosch. Pour peu que l’on tourne les jambes, que l’on porte le regard au loin et que l’on anticipe, les plans se déroulent sans accroc.

Avec ce moteur SL, on fait davantage usage des changements de rapports pour franchir les obstacles en l’absence évidente de marge de sécurité, de la réserve de puissance habituelle qui caractérise les VTTAE contemporains et qui permet parfois de se reposer sur ses lauriers sur l’assistance pour franchir en urgence un passage mal anticipé. La transmission SRAM Eagle 12v tombe d’ailleurs à point nommé ici, et permet même d’envisager le passage de plusieurs rapports à la volée.

Arrivant moins vite au guidon du Levo SL, on se surprend malgré tout à grimper partout sur les trails empruntés, avec une assistance extrêmement douce. À aucun moment on se retrouve désarçonné par la puissance du moteur, à devoir compenser/anticiper les réactions intempestives et violentes du vélo. L’assistance est facile à dompter/doser, le vélo ne cabre jamais même en épingle, les pertes d’adhérence à l’arrière extrêmement rares…

La suspension arrière offre un excellent maintien qui, couplé à des manivelles en 170mm (en L), permet de pédaler quasiment partout sans jamais toucher.

 

[/toggler]

[toggler title=”En descente” ]

Quand la pente s’inverse et qu’il faut rejoindre la vallée, le Levo SL se révèle ! Facile à placer, sain et pardonnant les erreurs, on a vraiment l’impression de piloter un gros Stumpjumper. Fini les chars d’assaut AE sous-vireurs, qui ont tendance à tirer droit en cas d’erreur de trajectoire.

Le Levo SL invite à jouer du terrain, à tirer et prendre les airs au moindre appel naturel. Le vélo incite aussi à rouler vite, très vite. C’est d’ailleurs dans ces moments-là que l’on commence à trouver sa première limite : la fourche…

La Fox 34 montée d’origine fait le job certes, jusqu’à un certain point. Plus légère qu’une Fox 36 et bien moins rigide, la 34 n’égale pas les capacités d’amortissement et de maintien dans le débattement de la 36 à rythme soutenu et lorsque le programme se corse. Le VTT Stumpjumper est équipé de série d’une 36 et ce n’est pas pour rien. Et je suis prêt à parier qu’en cas d’upgrade, l’embonpoint (150 à 200g) n’y changerait rien quant à l’excellent comportement général du Levo SL.

En parlant d’embonpoint, le poids embarqué du Range Extender (1kg) est quasiment imperceptible en roulant. Ce serait dommage d’en faire l’économie.

 

[/toggler]

[toggler title=”Quid de l’autonomie”]

Avec de tels “petits” chiffres sur le papier, on se pose forcément des questions quant à l’autonomie. Et bien, vous seriez surpris ! Moi le premier.

À chaque sortie, de 25 à 35km pour plus ou moins 1000m de dénivelé, sans roulé à l’économie (en mode Trail et Turbo), je reviens surpris, avec encore beaucoup de batterie, après 2h à 2h30 de sortie.

Malgré mes 85kg – non équipé – je suis toujours rentré avec au moins 30% d’autonomie en rab’, avec et sans Range Extender. Économe le bougre et bluffant…

[/toggler]

 

 

Pour qui ? Pour quoi faire ?

À qui ce Levo SL se destine-t-il ?! À ceux, premièrement, qui en ont les moyens… 😉  Parce que oui, la nouveauté et le développement d’un moteur spécifique se paient au prix fort : +1500 euros en moyenne par niveau de gamme vs le Levo 2. À 6000 euros l’entrée de prix alu, le Levo SL n’est malheureusement pas accessible au plus grand nombre.

L’addition salée mise de côté, le Levo SL ne devrait pas laisser indifférent : soit on adorera, soit on détestera…

Je conseillerais ce vélo/moteur au débutant à VTT(AE), pour sa facilité, sa souplesse à l’usage, et à tout randonneur qui privilégie l’agrément à la vitesse.

Le Levo SL se destine aussi au pratiquant sportif dans l’âme, en mal de conditions et/ou de temps libre, qui cherche un 1er compagnon à assistance pour continuer à rouler avec des copains trop affûtés. Sans dénaturer sa façon de pratiquer.

Enfin, ce serait selon moi le compagnon idéal de l’enduriste à VTT qui cherche à en faire plus mais pas forcément plus vite, pour rallier les sommets au train afin d'”engager” comme avec un VTT classique sur ses sentiers préférés, même les plus escarpés/inclinés. Personnellement, je me retrouve parfaitement dans ce cas de figure. Équipé du Range Extender, ce genre de vélo pourrait me faire franchir le pas et me convaincre – ce qu’aucun ebike n’a réussi à faire jusque-là – à l’adopter comme unique VTT de tous les jours, compagnon idéal pour des sorties de 30-40 bornes et 1300-1400m de dénivelé, deux à trois fois par semaine. Je suis d’ailleurs intimement convaincu que si l’ère du VTTAE (je parle bien de VTT sportif, pas de VAE pour déplacement urbain) avait débuté par ce genre de motorisation, on n’aurait jamais cherché à faire plus puissant et plus lourd. On aurait trouvé cela génial et largement suffisant… Le VTTAE n’aurait peut-être pas été aussi populaire, le succès au rendez-vous… qui sait !?

Ceci étant dit, je suis tout aussi persuadé que d’autres pratiquants vont détester. Initiés du VTTAE (compétiteurs ou non) et adeptes des sorties longues poignée en coin, à fond partout, à jouer du chrono et du turbo dans les montées ravinées, passez votre chemin ! Vous seriez forcément déçus par le moteur Turbo SL… Ça ne convient simplement pas à cette pratique. À moins que vous soyez ouverts à prendre le temps de se “réadapter” et revoir le rythme à la baisse pour goûter aux qualités dynamiques de cet engin atypique…

 

 

Qu’en penser ?!

Au jeu de cette famille Turbo, Specialized joue une nouvelle carte intéressante et enthousiasmante. Ni meilleure ni moins bonne, la pioche Levo SL joue l’atout de la différence et de la complémentarité dans la famille.

Nos premiers tours de roues confirment que les apparences sont souvent trompeuses, qu’il ne faut pas s’arrêter aux chiffres d’une fiche technique. Notamment en matière d’autonomie. Une petite citadine légère et économe, moins puissante et au réservoir contenu peut aller aussi loin qu’une puissante et gourmande cylindrée au réservoir de plus grande capacité… Deux agréments différents, deux approches ! À vous de voir.

Reste que le Levo SL n’est pas tout seul sur le segment, un autre acteur à vocation comparable occupe le marché depuis l’été dernier : le Lapierre e-Zesty et son moteur Fazua. Antoine sur Endurotribe puis Chris sur VTTAE.fr l’ont testé. Sur le papier, il y a match ! À date, je ne l’ai pas testé personnellement, je ne pourrais donc pas vous livrer de comparaison sur les vélos en eux même. Malgré tout, en échangeant avec les membres de la Rédaction, et en (re)lisant notre grand comparatif motorisations, j’ai comme le pré-sentiment que ces deux moteurs ne jouent pas vraiment dans la même cours : le Fazua joue la carte du VTT hybride 2 en 1 qui navigue entres deux flows (VTT et VTTAE) sans forcément convaincre dans chacun des deux camps ; là où un Turbo SL propose une approche nouvelle, une variante sportive du “vrai” VTTAE avec une assistance électrique digne de ce nom. L’avenir (et Chris) nous le dira ! 😉

Nous mettons tout en oeuvre pour compléter très prochainement notre grand test des motorisations 2020 avec ce Turbo SL. Affaire à suivre…

 

 

La gamme Levo SL 2020

Turbo Levo SL Comp (alu) – 5999€

 

Turbo Levo SL Comp Carbon – 7199€

 

Turbo Levo SL Expert Carbon – 8699€

 

Turbo Levo SL S-Works (avec Range Extender) – 12999€

 

Turbo Levo SL Founder’s Edition – 14999€

Edition numérotée limitée à 250 exemplaires dans le monde, avec 2 Range Extenders…

Rédacteur en Chef
    1. C’est comme les iPhone, plus c’est cher plus t’en vends et plus t’est obliger d’aujouter de trucs externes….ca devient n’import quoi. A quoi sert un couple de 35Nm?
      Pleins d’arguments marketing, domage.

    2. Ahah !! Pas besoin d’aller bien loin, pourtant, il suffit d’aller sur le site de la marque Specialized, pour trouver des vélos de triathlon, à 12 000 € !! Quand dans d’autres marques, on atteint les 15 000 €. Pourtant, les vélos de cette catégorie, n’ont ni moteur, ni suspensions. Donc je pense qu’on peut encore grimper plus haut. C’est déraisonnable, j’en convient.

    1. Le marché du VTT n’est pas censé (de mon point de vue) être un marché de luxe, même si c’est un sport qui reste cher. Après tout, cela reste un engin qui va prendre la boue, la pluie, la neige, des gamelles, des pocs, des rayures et j’en passe. A un tel prix, on n’ose même plus rouler un peu engagé de peur de l’érafler. ça n’a pas de sens je trouve de proposer un VTT à ce tarif, et comparer un VTT à une montre de luxe n’a pas de sens non plus.

    2. Ce genre de montre donnera toujours l’heure 20 ans après et sera toujours cotée et réparable. Je doute fort que ce genre d’engin soit au goût du jour 20 ans après (s’il est encore en vie) 😉 On sera peut-être sur des pile a combustible, plus de chaîne, plus de dérailleur, 25 vitesses etc. Je fait confiance aux commerciaux pour nous vendre des engins dont on peut très bien se passer. Quel plaisir de se faire un petit 1000m de d+ à la seule force des mollets.

  1. C’est une avance sur le poid, rien a dire… sauf qu’il a bientot plus de batterie hahaha. Bon il me reste plus qu’a remplacer la batterie 625w de mon Moustache Game 10 par une AAA et zou 4 kilos de moins 😉 et voili voila en VTTAe a 18 kg ehehe.
    PS il est quand meme joli.

  2. Un pavé dans la mare !! Je trouve cela quand même plus beau, et plus cohérent, qu’un Haibike Flyon, pour prendre un autre exemple d’orientation. Certes, cela ne s’adresse surtout pas à la même clientèle. Et, il en faut bien pour tout le monde. La preuve en est. Par contre, moi qui croyait qu’une majeur partie du prix des E-Bikes, était due à la taille de la batterie… il n’y a bien qu’une marque comme Specialized, pour faire avaler la pilule. C’est osé, et il fallait oser. Pas de quoi enterrer les standards établis, mais surement une bonne solution pour placer le peu de poids, au meilleur endroit.

    1. L’argument du prix de la batterie n’en est qu’un parmi d’autres. Le fond du sujet reste le même : l’argent a une symbolique, chacun y a son rapport, et les règles sont ainsi faites qu’il est possible d’en jouer.

    2. dans ce cas précis, le coût de développement et d’amortissement du nouveau moteur est bien plus conséquent que celui de cette “petite” batterie, ou qu’un moteur Brose optimisé

  3. Belle machine, mais ils n’ont rien inventé, encore …
    Pourquoi quand Lapierre sort son e zesty, personne en parle, limite ils se font insulter
    Pourquoi quand la grosse mastodonte au S rouge sort le sien c’est la révolution !!??

    En tout cas c’est nickel pour les mecs qui culpabilisent de passer sur un vttae, ils passeront inaperçue lol

    Il a le mérite d’avoir une belle gueule 😉

      1. Oui, le E-Zesty a fait la une de la presse. Mais, le Fazua est toutefois différent. Son argument principal est d’être amovible. Ce qui lui coûte un certain surpoids par rapport à sa puissance… si j’ai bien suivit 🙂

  4. Yep vous en parlez, encore heureux !! 😀 : D
    Je parlais plus de la reaction sur la toile en général 😉

    Perso je trouve le concept intéressant, si t’es plus sur des sorties funs, technique et assez courte, c’est sympa d’avoir un bike a 18 kg que de s’embourber un bike a 25 kg .
    Bien dommage que les prix soient si élitiste 🙁

  5. Le Levo SL alu est à 20 kgs soit 2,5 kg de moins que le Levo classique.
    Peut on m’expliquer où est le progrès.
    Un vélo 2 fois moins puissant pour 2 petits kgs de moins !!
    Toute la com est axée sur le sworks à 17 kgs

    1. Claude, vous n’y mettez décidément pas du votre. Et le nouveau moteur, qui ne partage rien du Brose contre lequel vous avez tant de griefs ?

          1. à niveau de gamme équivalent (montage/équipement) toujours le même fameux écart de poids par rapport au Levo (non SL) évoqué tout au long de l’article. C’est bien d’être têtu, ça n’empêche pas d’être prudent et aimable 😉

  6. Un Levo SL à 6000 € et 20 kgs et tous les journalistes s’enthousiasment
    Parlez plutôt du Decathlon stilus à 3300 € ça c’est du progrès car il va permettre à des bourses plus petites d’accéder au VTTAE tout suspendu.
    A quand un test ici ??
    Par rapport au Levo de base le SL gagne 2kgs, coûte1300 euros de plus, 200 watts de moins et 50% de couple en moins.
    Spé doit vraiment arroser !!
    .

    1. On en parle ici, justement : https://vttae.fr/nouveaute-le-stilus-e-all-mountain-un-tout-suspendu-au-catalogue-decathlon/ après être nous même allé à la pêche aux infos. Alors que dans le même cas de figure, d’autres marques, dont Specialized, s’organisent pour nous transmettre les infos dont ils disposent. Oui, effectivement, certaines arrosent plus que d’autres > elles arrosent d’informations ! Notre travail étant de les trier, ordonner, mettre en perspectives…

        1. Bien noté, mais vous comprenez avec les précisions que je vous apporte, qu’on ne peut pas envisager un essai avant même d’avoir connaissance du projet 😉

  7. Pour comparer levo sl et ezesty, je dirais même que le Spe est peut être moins polyvalent que le Lp car sa motorisation et sa batterie ne sont pas facilement amovibles.
    Si on compare les caractéristiques et poids des systèmes c’est très proche et motorisation allemande toutes les 2 :
    Spe : moteur 240 w 48 v, couple 35 nm, 1.95 kg, batterie interne 320 wh à 1,8 kg
    Fazua : moteur 250 w 36 v, couple 60 nm, 1.93 kg avec capot, batterie 252 wh à 1.4 kg
    Finalement, l’assistance moteur des 2 bikes est comparable car équivalente au mode tour d’une motorisation Bosch 2019.
    Bref, un comparatif s’impose !

  8. Je pense qu’on va devoir classer nos VTTAE dans différentes catégories, du XC sportif, au gros tout terrain loisir, le marché se segmente de plus en plus (ce qui est un bien, car il en faut pour tous les usagers).

    1. Bien vu. Ça porte effectivement à réfléchir à cette segmentation qui pourrait bien être différente de celle en vigueur dans le VTT classique ?!

  9. Ces fabricants (également Lapierre/E-Zesty ), font fausse route. L’Ebike c’est pour aller vite partout; monter, descendre, pour le plat là il faut travailler… On a donc besoin de puissance et d’autonomie. Ces Vttae qui veulent ce confondre ou qui singent les musculaires sont une hérésie, (même au niveau look, pourquoi cacher la batterie??), Et pour le coup, ces vttae (soft) sont clairement pour les moins-disant physiques et entre les deux.. Le VTTAE doit être différent. Sportif, rapide, ludique. L’idéal pour moi sont deux batteries de 500mwh, une sur le vélo , l’autre dans le sac à dos et 60 kms à fond en emtb (pour le Bosch). Là ça envoi!! Deux petites batteries légères, moins chères (encore que?), transportables et à fond! Stop aux hybrides!!

    1. La FOX 34 ( que je n’ai jamais roulé ) me laisse songeur quand même , je ne suis pas sur que ça aide pour rouler fort . !
      Je ne comprends pas , surtout que le vélo ne pèse pas 11/12 kgs .
      Si j’achetais ce vélo je crois que c’est surement la pièce que je changerais en premier pour une fox 36 non ? Mais a ce prix commencer a penser a changer des pièces dès l’achat ???!!
      Par expérience j’ai vu ce que pouvais faire une fourche light sur un VTTAE , je n’ai pas été convaincu , ou alors Spé veut faire des économies de poids ou de budget ?
      Qu’en pensez vous ?

      1. On partage cette idée : la fox 34 n’a pas nos préférences. Specialized est pourtant coutumier d’usage de fourches à petits plongueurs depuis longtemps. C’était déjà le cas sur les premier Levo. À l’époque, on sentait la Revelation clairement le facteur limitant (https://vttae.fr/match-vttae-haibike-allmtn-6-0-vs-specialized-levo-fsr-match-all-mountain-4000-euros/) Ça a été un peu mieux avec la génération suivante du Levo passé à l’essai, parce qu’il utilisait une 34 Rythm dont le chassis est plus rigide (fourreau et plongueurs plus épais > https://vttae.fr/essai-specialized-turbo-levo-comp-carbon-un-pousse-au-crime/). Depuis, on a plusieurs fois épinglée les fourches qui font usage de plongeurs de petits diamètres, dans nos parutions :
        > https://vttae.fr/essai-le-husqvarna-mc7-mene-une-double-vie/
        > https://vttae.fr/essai-le-moustache-samedi-27-wide-4-un-vttae-qui-ratisse-large/
        > https://vttae.fr/essai-sunn-gordon-s1-fondamental/

        entre autres 😉

    2. Je ne pense pas que les fabricants fassent fausse route. Tout simplement, parce qu’il en faut pour tout le monde, et tous les usages. En montagne, se taper un portage avec un bike sans assistance, n’est déjà pas chose aisée. Et même la meilleure des assistances a ses limites, surtout en montagne. Il faut savoir faire preuve d’ouverture d’esprit, et ne pas se focaliser à sa propre pratique. Chaque concept a se légitimité. Certains sont tentés par le VTTae, mais restent également sensible à l’impact écologique du modernisme. Personnellement, je ne suis pas attiré par les assistances abusives, mais je ne crache pas sur une aide. La vie est faite de compromis. La tolérance en fait partie.

  10. Il a qu’a regarder les resaux sociaux et autre youtube et compagnie, Spé depanse une fortune en ce moment, influenseurs, journalistes, testeurs en tous genre on droit a leur SL et a leurs interview avec les comerciaux de chez spé. La machine marketing spé tourne a plein regime. Ne vous laissez pas avoir… Ces velos (SL) ne sont pas des velos de competion, persone ne ganera de course avec…. c’est juste des joués hors de prix que l’ont essai de nous vendre avec l’effet woaw.
    Un velo 15K ou 25K est motivé Pour Allaphilpe ou pour Gilloux….pas pour la plus part d’entre nous. De plus tous monde parle du modele a 17kg….les autre modelle de SL sont aussi lours que la concurence ….

    1. on est démasqué ! Spe nous arrose effectivement… d’informations. Tout le monde parle du Levo SL car c’est tout simplement la base d’un lancement produit avec une date de levée d'”embargo” commune à tous les médias internationaux… Je t’invite à relire le chapitre “qui, pour quoi faire” et tu verras que l’on est presque d’accord quant à son champ d’utilisation 😉

    2. Même remarque que précédemment > Au delà du 17kg que tout le monde retient, il y a une logique implacable : à niveau de gamme (équipement/montage) identique, on a forcément un vélo avec un moteur et une batterie plus légers que l’équivalent Levo “classique”. C’est bien là ce qu’il faut retenir pour mener son propre raisonnement. Libre ensuite à chacun d’accorder la valeur qu’il souhaite à cet écart de poids. valeur pécuniaire comme d’usage. C’est bien le sens du paragraphe “pour qui, pour quoi faire ?”.

      1. Quid du SAV ?! Perso, mon Turbo Levo à 3 ans et moins de 3.500 Km. Mon moteur est en panne, grande discrétion sur la description de la panne exacte. SPECIALIZED me fait une proposition, (un cadeau hors garantie) , 580€ au lieu de 895 € pour le remplacement de celui-ci par un nouveau (même génération) . La batterie a déjà été changée, début d’année sous garantie. La pillule passe mal et je me pose la question sur la réelle fiabilité de ces VAE. Cela fait très cher au KM parcouru. Déception, et co’ere, entre les promesse du marketing et du service vente et ma triste réaliste d’aujourd’hui pour ma réparation.

    1. non ce n’est pas du tout comparable, Focus fait un VTTAE classique et puissant, pas moins bien ni meilleur, simplement différent… et pour le coup oui bien plus accessible financière

      1. Je confirme ce n’est pas comparable on a la même chose en mieux. Quel est l’intérêt d’acheter un vélo pas plus léger 2X plus cher et de se contenter d’un moteur moins puissant en plus ?

  11. Bonjour,
    Specialized le roi du plagiat rallon et E Zesty avec une touche perso….!!!
    ils font fort , vous mettez cette marque sur le devant de la scène c dommage ..!!

    1. un vélo comme ça (Chez Spe ou ailleurs), ça ne se pond pas en un claquement de doigt, ça fait plus de 3 ans que ce moteur est en développement…

      Pour ce qui est du Rallon ou du eZesty, qui ont chacun devancé Spe sur certains aspects – que l’on a à chaque fois souligné d’ailleurs – on les a déjà largement mis à l’honneur, sur Endurotribe 😉

      1. Ah, la poule et l’oeuf… On peut en débattre un moment ! Pour apporter un éclairage salutaire : n’oublions pas que l’aspect d’un vélo tient en bonne partie à sa cinématique, et que pour le coup, on doit le système FSR à Specialized, qui en possédait le brevet pendant la première vingtaine d’années de son existence. Il est depuis tombé dans le domaine publique, et c’est entre autre pour ça que des vélos comme les Rallon peuvent maintenant voir le jour et se vendre partout sans être embêté.

  12. Vu pour la 1ere fois ce matin tout juste sortis des cartons, les SL Comp Alu et Carbone
    Tout simplement magnifiques, d’un poids surprenant pour des eVTT, à l’image des vélos de chez Spé
    Bien sûr ils ne sont pas donnés, mais comme dans le monde de la moto et de l’auto!!!

  13. Beau vélo, j’ai essayé le Levo la semaine dernière, je n’y trouve aucun plaisir, il suffit de tourner les pédales et la puissance te traine ou que tu sois ! Mais pour mes 53 balais mon spé Epic S Works commence à être très physique, surtout quand je roule dans certaines contrées très vallonées. Le SL semble le bon compromis, qui me permettra de rouler plus, tout en continuant à y trouver un intérêt physique, car comme je suis diabétique, un vrai vélo me permet de brûler + de graisses qu’un VTTAE…Quand au prix : rédhibitoire et scandaleux, car effectivement il faut amortir le coût de recherche et fabrication, mais cet amortissement se faire sur toute la durée de vie du modèle et en fonction des quantités produites : + c’est cher – tu en vends ??? curieux comme raisonnement , à moins que le prix soit indépendant de ce raisonnement…

  14. Ce qui me manque sur mon Ebike: de la maniabilité à faible vitesse, ce qu’il y a en trop: de l’inertie (pas toujours facile de rectifier une trajectoire trop tendue en virage), et même si les Rocky Altitude des copains semblent amusant à mener, je reste encore sur ma faim.
    Ce Spé pourrait bien être la réponse à la “licorne à trois tête” que quelques uns recherchent. Un vélo aussi facile qu’un musculaire en descente (surtout technique et rapide), tout en permettant de remonter sans se cramer…..mais alors quid d’une fourche un peu frêle, et de frein en 180mm de diamètre et notamment les Guide R sur les comp. Quand au G2 puisque vous les avez roulé, que valent-ils?
    Quoiqu’il en soit votre article est superbe (bon c’est habituel) et le prochain test pour moi ce fera chez Spé. Merci tout simplement.

    1. merci Claude pour vos retours, toujours plaisant pour le travail de l’équipe 😉

      Sur ces trois toujours, je n’ai rien de particulier à déplorer à propos des G2 essayés. Ils ont été à la hauteur, tout comme la Fox 34 la majorité du temps. C’est lorsqu’on élève le rythme et que l’on prend confiance, qu’on touche aux limites de la 34 Performance “basique” mais aussi effectivement aux diamètres en 180mm.

      Si c’était mon vélo perso : 200mm à l’avant et 36 sans aucune hésitation.

      Au passage et je n’en ai pas parlé dans l’article, les nouveaux pneus Grid Trail sont une excellente surprise ! Aucun souci avec, un bon rapport solidité/rendement (950g le pneu)

      1. Eh bien passage au bouclard Spé samedi dernier, et passage à la loupe du comp carbone. L’engin affichait 18kg sur la balance (pédales automatiques incluses), mais semblait bien plus léger à sous-peser (sensation due à l’habitude maintenant d’engin dépassant 25kg). Un vrai test est prévu sous peu ( je ne suis pas le seul à m’y intéresser apparemment), mais quelques tours de roues sur le plat m’ont réellement donné l’eau à la bouche. La politique prix de Spécialized n’est au final pas spécifiquement plus cher sur le Levo SL que sur leurs autres modèles quand on considère que le cadre carbone du comp est identique au Sworks. En réalité un VTTAE carbone haut de gamme est horriblement cher chez Spé comme ailleurs (près de 6000€ le kit cadre du Levo Sworks normal), il est juste dommage que l’Alu ne soit pas plus abordable, histoire de rendre plus cohérent la gamme de prix du Levo SL.

  15. Bonjour, ça chauffe dans les commentaires. Merci d’avoir essayé ce Spé, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se fait en matière de nouveautés, même si je n’achèterai jamais des vélos à ce prix, ce sont des points de comparaison. Et pour ceux qui trouvent que le VTT AE manque d’intérêt physique je leur conseille le mode OFF .

  16. Bonjour,
    vous parlez en effet du poids, mais qu’en est-il du SL comp Carbon et du SL expert carbon ?
    quelqu’un a t-il la réponse ?

    Superbe article … hâte de l’essayer 🙂
    Merci

  17. Bonjour.
    Et bien, je dois avouer que bien que je ne sois pas un grand fan de Specialized, ce vttae me parait très attirant notamment parce que je me reconnais, dans au moins deux catégories du chapitre ”pour qui”.
    Après une longue période sans VTT à cause de la venue de deux charmants petits monstres très chronophages, l’appel des singles a été trop fort et je chevauche, de nouveau, mon 26 pouces .
    Par contre, n’ayant plus 20 ans et pas forcément le temps de rouler autant que je le voudrais, je me posais la question de passer au vttae.
    Et jusqu’à la lecture de cet article, j’étais assez réticent à passer à l’électrique.
    Par contre, ces vttae sont chers, très chers ….
    Connaissez vous la différence de poids entre le cadre alu et le cadre carbone ?
    Et quid des différences de comportement entre les deux cadres s’ils étaient équipés de façon similaires ?
    A part, le Lapierre eZesty mais, qui, si j’ai bien compris, n’est pas vraiment son concurrent direct, existe il des offres qui s’en rapprochent dans les vttae classiques de la concurrence ?

    1. Bonjour Jean-Luc

      On ne connait pas la différence de poids pour les cadres, mais en montage complet, il y a 2kg d’écart tout pile (hors range extender) en taille L entre le S-Works et le Camp alu.

      A ma connaissance il n’existe pas (encore ?) de concurrence sur ce segment, hormi le eZesty très proche en terme de concept, moins en terme de moteur.

  18. Bonjour. Au début de l article vous parlez d une puissance de plus de 500W pour le levo classic et environ 240W pour le levo sl. Je croyais que la puissance d un VAE était limitée à 250W?

  19. Bonjour
    il existe un peu de concurrence au S-Works Levo LT : 12999 E (17,4 kg)
    LAPIERRE EZESTY AM LTD ULTIMATE : 7699 E (18,6 kg)
    NOX HELIUM 5,9 All-MOUNTAIN Pro : 7999 E (18,5 a 19 kg) meilleur rapport qualité/prix
    et bientôt FORESTAL SIRYON : 7999 E (17,4 kg) très prometteur sur le papier

    cdt

  20. Après un essai de 3 jours du Levo SL alu, la relative légèreté du vélo ne compense pas le bruit du moteur pourtant 3 fois moins puissant que le Brose 2.1 ( 35 Nm vs 90Nm)
    L’équipement est sous dimensionné pour le prix , et quand Spécialized arretera de monter des freins Sram qui se grippent au bout de moins d’1 an d’utilisation? (toute la gamme confondue).
    Bref, une nouvelle branche d’utilisation interressante , mais réservée aux CSP+++, vivement la concurrence ! Les européens qui ont conçu le moteur pourraient en faire profiter une marque française ou allemande ?

  21. Ceux qui se plaignent du prix n’ont qu’a acheter un décathlon. Soit on a les moyens et on se paie un spé, soit on est pauvre ou radin et on achète une m…. c’est comme les bagnoles. La plupart voudraient une Ferrari mais ont le budget d’une Dacia…

  22. Une semaine d’essai sur le Comp carbon…
    à mon avis, un super vélo, meilleur que mon stump 2017 en descente, très bon grimpeur, très bonne autonomie, très bonne conception générale : c’est un vélo sain. A voir pour la fiabilité avec le temps.
    Les défauts sont connus tels que diamètre freins, fourche un peu limite, ….
    Mais ce qui ne me fait pas acheter ce vélo, ce n’est pas le prix (quand on aime, on ne compte pas…), mais un bruit aigu, en fréquence de pédalage rapide, tout bonnement insupportable pour moi et qui me fait perdre tout le plaisir de conduite.
    J’attendrai une version améliorée moins bruyante.

  23. Article très intéressant merci, je roule encore en vtt musculaire pour l’instant mais je regarde avec intérêt l’offre VTTAE pour les années à venir…car malheureusement les années passent 🙂
    Toujours aussi amusé de la relation des français avec les objets qui coûtent chers 🙂 , certes le Specialized n’est pas donné, toutefois aucune obligation de l’acheter non-plus, par ailleurs nous ne sommes qu’aux débuts du VTTAE, je suis convaincu que d’ici quelques années grâce à la démocratisation et aux volumes de ventes il existera des modèles abordables avec un ratio poids/performance bien supérieur aux hauts de gammes actuels !
    Pédalez bien !!

  24. Pourquoi les poids ne sont pas annoncés pour chaque modèle ?
    On ne connait que les extrèmes.
    Le S-Works est trop cher pour la plupart d’entre nous.
    Levo SL Comp trop lourd.
    Mais le bon compromis pourrait être le Levo SL Comp Carbon à 7200€
    Ou celui du test à 8700€.
    Leurs poids ne sont pas divulgués, alors que c’est l’intérêt principal de ces VTTs.
    Lucien

  25. levo sl vs Ezesty
    Bjr. Sans avoir fait “électricité” en 2ème langue, il me semble que nous avons environ 25% d’autonomie en plus sur une batterie SPÉ 240w 48V que sur une FAZUA 250w 36V.
    Le kilométrage possible avec ces 2 motorisations devrait être très différent…
    D’autre part entre 35 et 60 nm il y a quand même une belle différence de couple…
    (Je roule sur BH/Bosch…) 67 ans
    Bonnes balades.
    Muscus ou VTTAE : même combat : un bon esprit pour une banane permanente.

  26. Bonjour,
    Cet excellent article m’a apporté un très bon éclairage et m’a donné envie d’essayer le LEVO SL. Et comme l’on dit “l’essayer c’est l’adopter”. J’ai donc passé commande et j’attends avec impatience ma nouvelle monture.
    En fait, je pratique le VTT depuis plus de 27 ans (avec un DECATHLON au début et un SEVEN DUO LUX maintenant). J’ai désormais presque 66 ans et je roule régulièrement avec un ami de 52 ans. Du coup, cela devient de plus en plus difficile de le suivre dans les montées difficiles et techniques. Avec le LEVO SL, j’ai retrouvé les sensations de légèreté et de facilité de mes 40 ans tout en conservant un effort physique que je peux doser au mieux.
    N’en déplaise à certains esprits étroits et chagrins, je pense qu’il en faut pour tout le monde et toutes les bourses. Comme le décrit si bien le chapitre “Pour qui”, Ce nouveau modèle de VTTAE me fait sauter le pas vers l’électrique alors que je ne l’aurais probablement pas fait pour un VTTAE classique.
    Quant aux prix élevé, il relève tout simplement de la loi de l’offre et de la demande et le monde du VTT s’inscrit dans cette logique commerciale.
    Encore merci pour la qualité de cet article qui m’a confirmé les sensations ressenties sur le LEVO SL.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *