Nouveautés – Moustache saison 9, dans la (belle) continuité

Depuis quelques temps maintenant – peu ou prou la majorité des 8 saisons déjà passées – Moustache bénéficie d’un rôle de leader sur le marché VTT à assistance électrique. Et ce, pour des raisons assez limpides sur lesquelles se fondent cet article. 

Que réserve la saison 9, gamme Moustache millésimée 2020 ?! La question a d’autant plus d’importance que cette année, Bosch – partenaire moteur historique de la marque française – renouvelle sa motorisation phare, très présente sur les vélos vosgiens. 

On a donc pris le chemin d’Epinal pour en savoir plus. Où en est l’entreprise ? Quelles qualités intrinsèques cherche-t-elle à préserver ? Comment ça se traduit dans les Moustache Samedi Wide, Trail et Game 2020 ? Quel est le premier goût à l’usage ?! Moteur… 

 


Temps de lecture estimé : 10 minutes – Photos : Moustache & VTTAE.fr


 

Au sommaire de cet article :

 

 

Jusqu’ici…

[dropcap size=big]À[/dropcap] l’heure des nouveautés, l’exercice est toujours le même : quelles sont les forces ou faiblesses de la marque, gamme ou référence que l’on nous propose de renouveler ?! Ici, d’abord celles d’une entreprise française qui a le vent en poupe, et affiche des chiffres de croissance intéressants.

Plus 30% par an, bientôt 100 salariés, 45 000 vélos prévus pour l’exercice en cours… Et une nouvelle usine à deux pas d’Epinal, qui, au fur et à mesure de son développement, doit permettre d’atteindre 100 000 vélos d’ici cinq à dix ans.

Les forces et faiblesses des précédentes plateformes ensuite, à plusieurs reprises passées à l’essai dans nos colonnes.

En synthèse, une certaine application à développer des vélos aboutis à plusieurs égards : dans la fine adaptation des composants sélectionnés, la méticuleuse pertinence qu’un vélo Moustache doit avoir à l’usage, et le total dévouement à la pratique électrique qui impose une certaine exemplarité des performances.

Pour autant, au fur et à mesure des saisons, les plateformes VTT “Hidden Power” introduites fin 2016, ont fini par prendre de l’âge. En matière de géométrie, avec seulement trois tailles proposées sur certains modèles clés. En matière de comportement, avec parfois, des vélos devenus plus patauds par rapport à la concurrence…

 

 

Un vélo pour chacun

Dans ces conditions, les axes de développements de la saison Moustache, saison 9, semblent tout à fait à propos. À commencer, par une vue globale sur la gamme VTT tricolore, qui propose clairement un vélo électrique pour tous, ou presque…

[toggler title=”Moustache Samedi 26 Off, pour les jeunes…” ]

Honneur aux plus jeunes, avec le Samedi 26 Off qui évolue par rapport à la précédente version passée à l’essai chez nous.

Désormais, la batterie est intégrée au cadre, via le tube oblique Hidden Power que l’on connaissait jusqu’ici, placé tête en bas… 

Moustache Samedi 26 Off – 2399€ – Disponible en septembre 2019

 

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[toggler title=”Moustache Samedi 27 Off” ]

Honneur ensuite aux petites bourses qui souhaitent s’offrir un vrai VTT, sans pour autant dépenser une fortune. L’économie d’une suspension, mais pas de sensations de pilotage, pouvant dans ce cas être une solution intéressante…

En fonction des niveaux de gamme, des motorisations Bosch Performance Line Gen3 ou Performance Line CX qui ont de petits impacts esthétiques sur l’intégration de la batterie par le dessus, ou le dessous du tube oblique.

Moustache Samedi 27 Off 2/4 – 2699 & 3799€ – Disponibles en octobre 2019 et janvier 2020. 

 

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[toggler title=”Moustache Samedi 27 Off Open” ]

Avec cette nouveauté, Moustache tente de démocratiser plus encore la pratique du VTT, au sens large…

L’idée ici, s’affranchir du tube supérieur pour permettre de sauter du vélo plus facilement en cas de difficulté d’équilibre…

Moustache Samedi 27 Off 2 & 4 Open – 2899 & 3799€ – Disponibles en octobre 2019 et janvier 2020. 

 

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[toggler title=”Moustache Samedi 27 Wide” ]

En matière de modèles, c‘est LA grosse nouveauté de la gamme VTT Moustache 2020. Le Moustache Samedi 27 Wide s’inscrit pleinement dans la tendance actuelle des randonneurs ludiques que l’on passe régulièrement à l’essai ces derniers temps, au milieu des Canyon Neuron:On, Scott eStrike, Focus Thron pour ne parler que des plus en vue…

En quoi le Moustache Samedi 27 Wide s’incrit dans cette tendance ? Par son débattement contenu à 120mm, et sa géométrie résolument courte et confortable qui veut rendre la pratique avant tout accessible…

Moustache Samedi 27 Wide 2, 4 & 6 – 3999€, 4599€ & 5199€ – Disponibles en novembre 2019. 

 

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[toggler title=”Moustache Samedi 27 Trail” ]

Lui, on le connait. C’est le modèle phare de la gamme Moustache. Il a remporté les lauriers à plusieurs reprises et, nombre de fois, il s’est montré le plus polyvalent des vélos sportifs de la gamme.

Cette saison, il fait dans la continuité en matière de positionnement en terme de pratique, mais bénéfice des évolutions phares du millésime 2019…

Moustache Samedi 27 Trail 4, 6, 8 et 10 – 4499€, 5399€, 5999 et 6999€ – Disponibles en novembre/Décembre 2019. 

 

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[toggler title=”Moustache Samedi 27 Game” ]

D’une certaine manière, le Moustache Samedi 27 Game est le remplaçant des modèles Race des précédentes saisons…

160mm de débattement, roues de 29 pouces… Il vise une pratique clairement Enduro et engagée, où précision et vitesse sont les maîtres mots !

Moustache Samedi 29 Game 4, 6, 8 et 10 – 4999€, 5599€, 6299€, 7499€ – Disponibles en décembre 2019. 

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Dans les détails…

Voilà pour l’aperçu exhaustif de la gamme. Entrons désormais plus en détail sur les principaux points de développements qui font la réelle consistance des nouveautés 2020. Motorisation/intégration, Cinématique, Geométrie, matériaux… Les points cardinaux y passent !

[toggler title=”Motorisation/Intégration” ]

Les Moustaches Samedi 27 Off, Wide, Trail et 29 Game disposent désormais de la nouvelle motorisation Bosch Performance CX présentée par le motoriste allemand il y a peu. Outre les évolutions et performances de cette assistance, à lire par ailleurs, Il est intéressant de noter en quoi son adoption sert les Moustache concernés, et comment, une nouvelle fois, les Vosgiens vont au-delà de ce que propose le motoriste pour être plus pertinents encore dans la pratique…

De cette manière, Moustache reste fidèle à son discours au moment de travailler l’intégration il y a trois ans déjà. À l’époque précurseur, le bureau d’étude vosgien le reste, dans le raffinement cette fois-ci. Surtout, il continue à parler d’un centre de gravité optimisé, rabaissé au maximum malgré la looongue batterie, là où l’effort semble avoir été parfois abandonné par d’autres.

 

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[toggler title=”Géométries” ]

Un effort d’autant plus intéressant qu’il permet de continuer à proposer des petites tailles qui ne soient pas difformes. À ce propos, les cadres des Moustaches Samedi Wide, Trail et Game sont désormais disponibles en quatre dimensions au lieu de 3.

L’occasion de ré-étager un peu les tailles alors que dernièrement, les hauteurs de tube de selle pouvaient parfois poser soucis. L’occasion aussi de redresser les angles de selle, aussi, pour des positions de toute façon globalement plus centrées sur le vélo. À la fois pour rester compétitif à la montée, tout en raccourcissant légèrement les bases…

Des initiatives rendues possibles par le parti pris de proposer la saison 9, gamme 2020 Moustache, intégralement en aluminium, dans un premier temps du moins. Nul doute que le travail de déclinaison en carbone reste à l’esprit des têtes pensantes de la marque, mais pour l’heure, les capacités de développement de la jeune entreprise devaient nécessairement se concentrer sur l’adaptation de près de 80% de la gamme aux nouvelles motorisation Bosch…

 

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[toggler title=”Cinématique” ]

Se rendre compatible avec la nouvelle motorisation Bosch, une nécessité autant qu’une opportunité. Celle de profiter du mot d’ordre qui synthétise nos premières impressions à son sujet : la fidélité. À ce que Bosch nous avait habitué, et aux sollicitations qu’on lui adresse au pédalage.

Pas de trou, pas de coupure, pas de coup de boutoir, toujours très fidèle à la force déployée, un mode turbo plus exploitable… On pourrait croire à une opportunité facile à saisir, et pourtant, le risque pour un cadre doté d’une suspension arrière reste entier : celui que la suspension entre en interaction via les effets de chaîne.

En l’occurrence, Moustache a clairement identifié que par moment, les précédentes générations pouvaient parfois “fléchir” de trop lors de certaines compressions, au point que la tension de chaîne profite plus à l’enfoncement de la suspension qu’à la rotation de la roue arrière. Des moments, donc, où le vélo se tasse, s’arrête et où le moteur lui-même perd le fil. On pourrait presque parler de calage temporaire.

Qui plus est, le nouveau moteur Bosch et son plateau bien plus gros nécessite de modifier les points d’ancrage pour continuer à maîtriser ces fameux effets de chaîne…

Globalement, ces initiatives permettent d’avoir un anti-squat mieux géré et plus constant tout au long du débattement, limitant les variations de tensions de chaîne qui pourraient mettre le moteur en difficulté.

Une attention particulière renforcée par les derniers développements de l’amortisseur Moustache. Toujours doté de son travail soigné sur les détentes hautes et basses vitesses, il adopte aussi, désormais, un volume d’air plus important via une tête trunnion spécifique…

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Prise en main

Voilà donc, qui, sur le papier, s’avère à la fois fidèle et logique. Qu’en est-il sur le terrain ?! La différence est-elle perceptible ? Dans quelle mesure ?! C’est ce à quoi j’ai pu commencer à m’atteler l’espace de quelques boucles d’essai sur les hauteurs d’Epinal. En alternant Moustache Samedi 27 Trail et Game de développement, les deux seuls disponibles en taille L à cet instant.

À savoir qu’au moment de rouler ces vélos, je n’ai pas encore obtenu d’information de la part des équipes Moustache dont Paul et Clément, qui m’accompagnent. L’idée étant plutôt que je me forge ma première impression, plutôt que d’orienter a priori, mes observations.

[toggler title=”Support en hausse” ]

Première impression qui saute aux yeux : le maintien de la suspension arrière. Pas de doute, ça se tient. Aucun débattement utilisé de manière abusive ou d’oscillation parasite. Dans l’esprit, je fais un lien entre la nouvelle cinématique Moustache et les progrès notés sur les Mondraker Foxy 29 et Orbea Occam ces derniers temps, le poids d’un VTTAE en plus : très actives, elles ne plongent pas et reviennent en place très vite.

 

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[toggler title=”Propulsion supplémentaire ?!” ]

A la montée, cette dynamique particulière confirme ce que j’écrivais plus haut : l’idée d’éviter au moteur Bosch les occasions de tasser la suspension. Sur les racines vosgiennes, j’ai d’abord l’appréhension d’avoir à compenser des mouvements parasites, un vélo qui se tasse ou se tanque, de manière un peu aléatoire. Mais rien !

Tant et si bien qu’au bout de quelques minutes, j’arrête de chercher à anticiper/compenser. Je me pose plus tranquillement sur la selle, et y reste, les derniers Moustache faisant le reste. Dans ces conditions, la subjectivité est plus que jamais d’actualité. En l’occurrence, le contraste entre le comportement attendu/obtenu peut suggérer que la suspension participe à la propulsion du vélo.

Une vision un peu abusive de la situation, mais qui permet néanmoins de mesurer les progrès effectués. Disons plus pragmatiquement qu’une fois de plus, les Moustache s’approchent plus encore d’un comportement idéal…

 

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[toggler title=”Amortissement à toute épreuve…” ]

D’autant que lors de cette prise en main, une autre caractéristique de cette suspension mise à jour me saute aux yeux : sa très bonne capacité d’amortissement. J’entends par là l’absence en toute circonstance de mouvement d’oscillation une fois les suspensions détendues à la suite d’une compression.

Un seul mouvement de détente suffit à dissiper l’énergie, et à retrouver une assiette stable et saine. pas de rebond intempestif, au point de me donner très vite confiance sur certains sauts un peu aveugles ou engagés, abordé à froid, sans repérage. Et à plusieurs reprise, la suspension Moustache et son amortisseur qui ne paie pas de mine font des merveilles en la matière.

 

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[toggler title=”Pour mettre de l’angle…” ]

C’est finalement là que se situe le premier écart entre Moustache Samedi 27 Trail et Race. Diamètres des roues, dimensions des pneus, angles de direction et offsets de fourche font la différence. C’est, du moins, la plus évidente qui me soit apparue lors de cette courte prise en main.

Le Moustache Samedi 27 Trail me parait plus à propos lorsqu’il s’agit de rouler tête en l’air et finalement, coucher le vélo au dernier instant pour tourner. Quelque part, il accepte le retard de timing que l’on peut avoir avec un VTTAE toujours un peu lourd à manœuvrer entre les arbres…

Là où le Moustache Samedi 27 Game demande plus de constance pour tracer des courbes plus rondes, plus coulées, préparées… Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour lui faire prendre autant d’angle, si ce n’est finalement plus, que son petit frère. Mais on sent ici que ce sera une prochaine fois, avec plus de vitesse et d’engagement, que se fera vraiment la différence !

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Qu’en penser ?!

Pour une entreprise récente, Moustache ou pas, le piège aurait pu être grand : celui que son partenaire motoriste unique décide de faire évoluer sa motorisation phare, obligeant l’entreprise à suivre le mouvement coute que coute pour rester dans le coup, ou du moins, dans le peloton de tête.

À ce propos, les 80% de la gamme VTTAE Moustache impactés par la nouvelle assistance Bosch Performance CX en atteste. Pourtant, Moustache se prête avec brio à l’exercice. Pourquoi ?! Parce qu’en pareilles circonstances, il aurait finalement déjà été très bien de maintenir un certain niveau de performance, et de profiter des qualités de la nouveauté Bosch…

“Non content d’intégrer les nouveautés allemandes, Moustache sait en tirer parti, et les bonifier !”

Mais au lieu de ça, les Moustache Samedi 27 Wide, Trail et Game que j’ai découvert perpétuent surtout les valeurs propres à la marque vosgienne : des vélos dont le travail de développement démontre une application, un soin du détail et un bon sens au coeur de chaque décision. Non content d’intégrer les nouveautés allemandes, ils savent en tirer parti, et les bonifier. 

Du moins, c’est ce qu’un coup d’oeil attentif et quelques premiers tours de roue laissent clairement percevoir. Le temps et des essais plus poussés feront désormais le reste pour placer le résultat sur le marché, face à la concurrence… Mais les tickets pour jouer les premières places sont d’ores et déjà en poche. À très vite pour la suite !

Rédacteur
  1. Jolies photos !! Cela nous en apprend un peu plus sur la bête, que ce qu’on a pu apercevoir sur d’autres magazine. Merci, et bravo 🙂
    Par contre, l’amortisseur aurait mérité plus d’explications, notamment sur les seetings spécifiques et sur l’abandon du traitement basse friction, au bénéfice d’un montage… carrément sur roulements !! Ça c’est top 🙂
    Reste quelques inconnues. Comme la longueur des manivelles, ou la garde au sol, surtout avec ce moteur visuellement très présent sur l’avant du boitier de pédalier…
    Ou encore la protection de la batterie, contre les cailloux, et surtout contre l’eau et la boue ? L’absence de guide chaîne ou de système anti-déraillement.
    Avec tous les montages possibles, en 29, 27.5+, ou le mixe des 2, ce bike n’a pas fini de faire couler de l’encre !! Et de litres de sueur, et de bières, pour les testeurs !!
    Connaissant la marque, très impliquée en compétition, ça risquerait bien encore de faire mal. Même si la concurrence est rude et que tout n’est pas encore dévoilé.

    1. salut,

      l’article étant déjà dense, il fallait faire des choix. Et puis, les commentaires sont là pour ça 😉 Voici les éléments supplémentaires dont je dispose :

      – Les settings spécifiques resteront confidentiels cette fois-ci, par contre il n’est pas aussi évident que la nature anti-friction du revêtement soit abandonnée. Changement de couleur oui, changement de traitement, peut-être, mais en quoi celui-ci ne serait pas anti-friction ?

      – longueur des manivelles : 165mm majoritairement, hauteurs de boitier : 340 (Wide), 347 (Trail) & 356 (Game). Diamètre des plateaux utilisé : env. 150mm avec la chaine. Le moteur “dépasse” d’environ 1cm. Soit des gardes au sol en statique de : 255 (Wide), 262 (Trail) & 271 (Game) env.

      – protection de la batterie : le “cover” utilisé lors de cette présentation est encore à l’état de prototype (avancé). sur certaines photos, on perçoit même peut-être certains ajustements qui doivent encore être travaillé. Compte tenu des semaines qui séparent encore de la disponibilité des vélos, les questions soulevées ici devraient permettre de travailler sur les réponses adéquates 😉 Merci.

      1. Merci pour ces infos techniques.
        Je mesure 270 mm sur mon Race 6, dans la partie la plus basse du sabot, vers le boitier de pédalier. Mais ce qui touche en premier, dans des passages de marches, c’est la partie la plus en avant du vélo. C’est toutefois très rare, j’en conviens ! Mais certains magazines l’ont aussi constaté. Sur les générations 2017 à 2019, le moteur était basculé, surement pour avancer le point de pivot des bases. Mais ici, le moteur est beaucoup plus à plat. Donc, j’ai l’impression qu’il est plus exposé, dans sa partie “frontale”.
        Heureusement, les manivelles sont plus courtes et ont l’air beaucoup mieux foutues à leurs extrémités.
        Et puis, on peut encore jouer sur le point d’encrage de l’amorto, qui est désormais réglable. Logiquement, ça devrait jouer sur la garde au sol ?
        Reste que c’est surement un super bike !! …normal, c’est un Moustache 🙂
        Le train arrière garde ses jolies sections triangulaires, chères à la marque. Et puis, les couleurs monotons ont l’air assez classe, c’est coloré tout en étant sobre, cela semble donner un très joli rendu.

  2. Pourquoi mettent ils le port de charge à cet endroit, il va subir les assauts de l’eau et de la boue.
    Focus met son port de charge sur le tube supérieur.

  3. Sur le plan visuel , deco , les Moustache 2020 sont carrement moche , ont dirait des cadres de velo generique . Quand Bosch a presenter sont moteur 2020 le cadre du velo etait plus travaillé .
    Regardé un Turbo Levo expert , un Rocky Moutain Power Altitude ,un Pivot Shuttle au niveau design , look il n y a pas photo ! Le Moustache zebré sur le tube diagonal qui lui donné une ” geule d enfer ” a disparu du generique !
    Le design ne fait pas tout , mes y fait beaucoup . Je ne suis pas pres de changer mon Trail 8 avec sont vert acide qui au premier coup d oeil me fait toujours rever pour un velo qui ont dirait sort tout droit d une grande chaine de magasin generaliste . Moustache ne nous avait pas habitué a cela .

    1. A mon avis, il faudra attendre les versions carbone, pour avoir quelque chose de plus raffiné. Personnellement, j’aime bien ce coté sobre. Je n’aimais pas la tranche noir brillant apparue sur la gamme 2018. Mais je regrette la très belle arche qui reliait le tube de selle au bloc moteur.
      Moustache ne cache pas sa volonté de passer à 100 000 unités par an. Une capacité qui double tous les ans et qui impose forcément des choix…
      Je regrette un peu aussi la batterie Powerpack… peut être pour la version carbone ?
      Après, le minimum est là. Pour 5000€, cassette 12v en 11×50, batterie 625 Wh, étriers 4 pistons, roues de 29 pouces, ou 27.5 au choix. Ce n’est pas rien non plus.

      1. Pour le coup, la tendance n’est pas à ré-introduire la Powerpack. Les finitions bordeaux et bleu pailletées rehaussent le niveau général en matière de raffinement 😉

    2. Le vélo utilisé pour la présentation du Bosch Performance CX 2020 n’était pas un Moustache. Comme c’est précisé dans l’article : la somme de travail était importante pour rendre la gamme adaptée au nouveau moteur, l’équipe avait donc ses priorités. En l’occurence, les premiers roulages confirment qu’elles se situent dans les performances et la finition à l’usage, plutôt que dans l’esthétisme. Quelque part, tant mieux : il valait mieux ça que l’inverse. Un magnifique vélo qui roule comme un tréteau, ça n’a aucun intérêt non plus 😉

      1. Oui bien entendu , que l equipe avez ses priorités .
        A t attendre si la gamme Moustache 2020 avait etait superbe sur le plan esthetique , les velos n auraient pas etaient performant ?
        Franchement un Rocky Mountain Powerplay est beau est performant !

        1. Non, je pense simplement qu’il y a un certain idéal (beau et efficace), mais qu’il y a aussi un certain ordre des priorités (efficace avant d’être beau, plutôt que l’inverse) 😉

        2. Non, je dis que si la gamme avait été “très belle” mais pas efficace à l’usage, ça aurait été une honte : donne de l’espoir visuellement et déçoit une fois en route… Alors qu’être “neutre” visuellement, mais excellent sur le terrain, ça créé l’effet inverse, la bonne surprise. Outre “l’effet bonne surprise”, je pense de toute façon qu’il y a des priorités : pour moi, le fonctionnement passe avant l’esthétisme, tant que ça reste “neutre” et que ça n’est pas “moche” 😉

          1. Effectivement si la gamme avait ete tres belle mes pas efficace a l usage ca aurait ete une honte .
            Avoir maintenant si les Moustache 2020 sont excellent ( les test et essais plus poussé le dirons ) neutre , generique visiuellement sa par contre nous savons . Maintenant face a un bike excellent et magnifique cela existe , nous verrons quel sera le choix du biker que je suis , que nous sommes …

  4. Ouais…
    Quand même franchement déçu côté “look”. Comme dit plus haut, ça fait VTTAE Générique… Qui fait ce vélo ?? Y’a plus la beauté et l’originalité des anciens modèles ;-(
    Surement un bon vélo, mais pas le gros coup de cœur ( comme lorsque j’ai craqué pour le Trail 8 … en 2017)
    Du coup lors du remplacement, je regarderais surement ailleurs.

  5. Nul doute que les vélos sont bien nés mais la nouvelle intégration de la batterie fait fort générique. Un choix probablement dicté par les nouvelles côtes moteur-batterie et la rentabilité d’une marque qui évolue heureusement très bien. Dommage pour l’audace visuelle, qui faisait partie de l’ADN d’un Moustache. Le tube oblique était quand même plus joliment travaillé dans les formes sur les précédents.

  6. Vivement la disponibilité. Ma CB est prête :))
    Pour le look sage, plutôt que de mettre du Clear Protec, un petit kit de stickers bien placé peut changer la donne: un idée d’after-market pour les graphistes en
    A très vite sur la selle !

  7. Désolé pas pour moi !
    Habitué aux trail 8, (2018 ,2019) la saison, blanc fade, c’est rédhibitoire pour moi.
    Sinon si je veux du moche, et bien moins cher, je vais à décathlon.
    A ce niveau de prix, et compte tenu de ce que fait la concurrence, la passion
    c’est aussi avoir un bel objet.

  8. je suis prêt à investir pour faire un duo avec mon race 11, alors quand est prévu le cadre carbone pour le game 10 ??? mars 2020 maximum serait super…

  9. bonjour , je viens de “survoler ” les commentaires de vos “ingénieurs aéronautiques” !!
    On croirait des “pilotes d’essais ” de l’A 380 ” MDR !! Il doivent oublier que Moustache n’est pas une boite philanthropique et qu’ils ne sont pas là pour fabriquer des VTTAE à destination de 3 ou 4 ” rêveurs ” …
    Je me régale de lire des ” extra terrestres ” batailler à coups de “bons arguments” sur …la couleur de l’écrou de la tige de selle ! Trop marrant …
    Calamarperpi

    1. On verra avec le temps si il en apparait sur la production… Mais sincèrement, vu le fonctionnement de la suspension, pas certain que ce soit utile !

  10. Alors un conseil, montez sur les vélos de la nouvelle game, partez rouler, vous allez vous éclater. Les détails n’ont que peu d’importance, car au final ce sont bien les sensations et le bonheur de rouler avec notre propre feeling qui nous poussent à remonter le plus souvent possible sur notre VTT. ET moustache le sais bien, alors merci aux concepteurs de faire un si beau travail pour notre plus grand plaisir.

  11. Je trouve ce look 2020 simplement démoniaque ! Une ligne épurée , des couleurs unies … c’est juste la classe ! Je suis totalement fan du look basique simple et efficace de ce Moustache, reste à voir le comportement dans la pente et le comportement de la copie bosch du moteur shimano e8000…

  12. Perso je les trouvent pas mal du tout . On sent que c’est efficace avant d’être bling bling . Les deux exemples donnés plus haut soit disant bien plus beaux m’on bien fait rire . Ils ressemblent a rien , mais bon les égouts et les couleuvres …

  13. Je vais être un peu long, désolé.
    Après avoir lu l’intégralité de l’article, j’ai eu envie de réagir. J’ai commencé avec un Giant full e-1 en 2017, puis je suis passé à nouveau sur un Giant Transe après 2 ans et 3000 km d’enduro dans les bois exclusivement.
    Il y a 3 mois, j’ai eu l’opportunité d’acheter en plus un Trail 6, 2018 d’occasion pour pouvoir rider avec mon fils ainé. Tous les we depuis, je roule avec le Trail plutôt que le Transe, tant la qualité de roulage, et d’absorption des reliefs sont supérieurs (sur un vtt qui a 6000 km quand mon Transe n’en a que 600). Un peu moins confortable parce que plus racing, mais tellement plus efficace, et une transmission plus silencieuse aussi.
    Si j’osais une comparaison, je dirai que le Giant est une Carrera S et le Trail une GT3 (ceux qui font du circuit ou qui aiment les voitures comprendront).
    Bref, Moustache m’a tellement conquis que je viens de commander un 27 Trail 6 avec cette nouvelle batterie 625w et moteur pour remplacer le Giant.
    Pour le look, je pense effectivement que les gouts ne se discutent pas. Mais quand je vois les deux exemples donnés au-dessus, je reste perplexe : Le Lapierre a une batterie à peine intégrée, et l’ensemble moteur/batterie au centre, avec un trou triangulaire au milieu ressemble à un moteur de mobylette non ?
    Pour le Rocky Mountain, alors là pour le coup, c’est spécial : Il est tout carré comme un Panzer, et alors tous ces stickers façon racing, on dirait que c’est pour masquer le coté lourdaud de l’engin ?
    Sinon, on a quand même la chance d’avoir un fabricant de VTTAE Français haut de gamme (et référencé en tant que tel), et qui rencontre du succès en compétition, alors peut-être devrions-nous être un peu plus patriote…

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